Est-il possible de moderniser une profession sans la stricte application d’une règle commune à toutes les entreprises publiques et privées… Cette règle implique le respect d’une même loi pour tous, des mêmes avantages, des mêmes contraintes et d’aucune discrimination quelque soit la commune ou la ville.

Le pompes funèbres et, d’une manière générale, les services funéraires doivent être totalement distincts des hôpitaux et des maisons de santé, il ne doit exister aucun lien ni humain, ni financier, ni technique entre ces deux entités.

Aucun conflit d’intérêt ne doit apparaître entre le système de santé et le dispositif funéraire, aucun privilège ne doit subsister, ni politique, ni économique, c’est l’esprit de la loi de 1993 sur la liberté funéraire.

Toute entrave à ces éléments fondamentaux conduit inévitablement à des problèmes au détriment des familles, l’expérience l’a démontré d’une manière éclatante.

Pour être en conformité avec l’esprit de la loi de 1993 il semble impossible que le patron de l’entreprise funéraire municipale puisse être aussi le patron de l’hôpital, ni directement, ni par délégation.

Pourrait-on accepter de voir le patron d’une entreprise privée de pompes funèbres à la tête de l’hôpital ?

Il est à préciser qu’à ce jour  le ministre de la santé nomme le directeur des hôpitaux mais il serait souhaitable qu’il désigne également leur président du conseil d’administration, poste actuellement détenu par le maire de la commune.

En conclusion, il y a donc un conflit d’intérêt qui n’est pas en conformité avec la loi de 1993. On impose la différenciation du moyen matériel mais pas des têtes dirigeantes.

Groupe Sublimatorium F. Leclerc

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