Que vit notre organisme lorsque notre heure est venue ? Que disent les neurosciences à ce sujet ? En combien de temps l’être humain décède-t-il ? En jours, en heures, en minutes, en secondes ? Incipio fait le tour de cette intrigante question 🤔

La mort, un processus progressif ?

La mort a longtemps été considérée comme une bascule soudaine entre la vie et le décès, comme si l’on mourrait d’une seconde à l’autre lorsque le dernier souffle survient. Aujourd’hui les frontières entre le monde de la vie et le monde de la mort ne sont pas encore bien définies. Mais depuis quelques années maintenant, les neurosciences et la médecine ont avancé sur le sujet : la mort est en fait un processus bien plus progressif que ce que notre esprit veut bien imaginer. 

Quand nous mourons, le corps, les organes donc, mettent du temps avant de s’éteindre à tout jamais.

A quel moment l’état de mort est-il irréversible ?

Lorsque les battements du cœur, qui peuvent déjà avoir commencé à ralentir, s’arrêtent franchement pour ne jamais repartir. Les vaisseaux cardiaques cessent d’oxygéner tous les organes. Parmi eux, le cerveau dont l’irrigation est indispensable au maintien des battements du cœur et de la respiration. 

Quand le cœur s’arrête, la circulation sanguine vers le cerveau est interrompue en 20 secondes. Ensuite, 6 à 10 minutes peuvent s’écouler avant que la mort survienne. C’est dans ce laps de temps que le patient perd totalement conscience et que l’altération des fonctions vitales devient irréversible. 

Au moment de mourir, lorsque le cerveau s’éteint, les neurones perdent tout leur potentiel électrique. Une dernière vague électrique intense se propage à travers le cerveau, à une vitesse de 3 mm par seconde.

Crédit photo Petr Vaclavek/shutterstock.com

Sources

Article écrit par Laura Bourgault